Maladie de Lyme chez le cheval : symptômes, causes et traitements
La maladie de Lyme, aussi appelée borréliose, est transmissible aux équidés, mais aussi aux humains et aux vertébrés comme le chat, le chien, ou le bovin. Veuillez trouver dans cet article les informations indispensables concernant cette maladie : ses symptômes, ses causes et les traitements pour la soigner. On verra également le procédé à effectuer pour la diagnostiquer.
Sommaire
Les symptômes de la maladie de Lyme chez le cheval
Ses signes cliniques apparaissent entre 3 jours et plusieurs mois après la piqûre de tique contaminée. Contrairement chez les hommes, les symptômes varient d’un cheval à un autre. De plus, on n’observe pas d’érythème chez l’animal malade. Il n’existe pas de signe pathognomonique qui est propre à cette maladie et qui facilite son identification.
La maladie de Lyme chez le cheval se manifeste différemment. Les symptômes qui sont locomoteurs, neurologiques et oculaires sont des raideurs, une fièvre modérée, une boiterie périodique ou chronique accompagnée d’inflammation articulaire pouvant affecter divers membres et articulations, une hyperesthésie, une inflammation de l’uvée et la dysphagie. Il se peut même que l’équité atteinte de cette maladie soit totalement asymptomatique.
À part cela, une multitude de signes a également été enregistrée, telle que la léthargie, l’anorexie, une baisse de poids continuelle, la raideur, l’arthrite, ou encore la fourbure.
Les causes de la maladie de Lyme
L’agent causal de la borréliose de Lyme est la bactérie de la famille des Spirochetales nommée « Borrelia burgdorferi ». Sa transmission se fait par une piqûre d’une tique infectée. « Ixodes ricinus » est le plus connu en Europe. Il s’agit d’un arthropode piqueur de minuscule taille mesurant entre trois millimètres et un centimètre. On le retrouve généralement dans les endroits humides ou dans les forêts.
La maladie de Lyme du cheval n’est pas une maladie contagieuse, mais infectieuse. En plus clair, elle ne se transmet pas d’un cheval à un autre.
Le traitement de la maladie de Lyme chez le cheval
La maladie de Lyme du cheval peut être traitée de deux façons : par un traitement médicamenteux ou par prévention.
Traitement médicamenteux
Pour traiter les chevaux atteints de cette maladie, les vétérinaires leur administrent des antibiotiques, entre autres ceux de la famille des tétracyclines. Pratiquement, ces derniers doivent être pris durant une assez longue durée, c’est-à-dire entre trois et quatre semaines. On observe très souvent une amélioration de l’état clinique de l’animal suite aux raideurs locomotrices. Mais cela ne confirme pas l’exactitude du diagnostic, puisque les antibiotiques contiennent des propriétés anti-inflammatoires. Il est indispensable de bien respecter la dose ainsi que la durée du traitement.
De nos jours, le traitement n’est pas conseillé aux chevaux asymptomatiques, pour des raisons préventives des antibiorésistances et pour des raisons financières. Cela permet également d’anticiper les effets secondaires que peuvent engendrer ces antibiotiques sur l’organisme, entre autres l’insuffisance rénale, ou l’affaiblissement de la flore digestive.
Prévention
Actuellement, il n’existe pas encore de vaccin contre la maladie de Lyme du cheval. Afin de mieux la prévenir, la lutte contre les tiques reste la meilleure option en utilisant des produits adéquats. Il faut également examiner le cheval tous les jours dans le but d’enlever toute présence de tique le plus rapidement possible. Il est à noter que la tique doit être présente plus de 24 heures sur le corps de l’animal pour que celui-ci soit contaminé.
Le traitement des pâtures permet aussi d’éradiquer les habitats favorables à la survie des tiques. De nombreux acaricides peuvent être employés pour éliminer les tiques, mais leur application chez les équidés n’est pas fortement recommandée.
Comment diagnostiquer la maladie de lyme chez le cheval ?
Un examen clinique ne suffit pas à diagnostiquer la maladie de Lyme chez le cheval. De plus, le résultat que ce soit négatif ou positif ne sera pas fiable à 100%.
Les deux types de tests sont : la sérologie et le PCR.
La sérologie
Cela consiste à chercher dans le sang de l’animal des anticorps contre cette maladie. Si le résultat est positif, alors la bactérie est déjà entrée dans son organisme. L’infection peut remonter depuis longtemps et ne présente aucun lien avec les signes que présente l’animal à cause de l’élévation de son taux d’anticorps dans le sang.
PCR
Cette variété de tests vise à rechercher directement l’ADN de la bactérie. Un résultat positif signifie que la bactérie se trouve dans l’organisme du cheval lors de l’analyse. Pourtant, cette maladie est souvent asymptomatique, ce qui veut dire que la bactérie n’est pas la cause des symptômes. Ce type de test peut se faire sur le sang, mais aussi sur du liquide articulaire ou tout autre prélèvement.
En savoir plus sur la maladie de Cushing chez le cheval